SATURDAY 27.10.2012 : SAT 27.10.2012 :
DEMI-FINALE CONCOURS CIRCUIT ELECTRONIQUE "LIVE"
MISS TETANOS (UND) SRI.FA FEAT STEPHEN O'MALTINE (BE) Electro / Live Electronics / Drum And Bass
Miss Tetanos (Und) Sri.Fa feat Stephen O'Maltine

MISS TETANOS

"La construction des pyramides reste pour la plupart encore un mystère, tout comme celui de l'origine de Miss Tetanos, trio de métallurgistes reptiliens au sang chaud utilisant les ondes électromagnétiques de leur 6ème sens pour procéder à une nouvelle séance d'envoutement pour humanoïdes désincarnés en quête de sensations d'ultime symbiose avec un monde post industriel qui leur échappe.

SSIM SONATET III a tout l'attirail de l’ascenseur émotionnel, avec son système de poulies maléfiques aux rouages bien huilés qui s'engouffre vers les entrailles telluriques des fleuves de métal fondu, là où la vibration mécanique des fluides permet la formation d'une pharaonique Vague Noire, celle qui n'opère jamais son reflux. "

by El Chinaski


MISS TETANOS « Don’t Drink So Much Than Nostradamus »

Qu’est ce qui peut faire tanguer une usine ? Cette question essentielle n’avait jusqu’ici récolté que des réponses saugrenues, voire des railleries obscènes. Miss Tetanos apporte enfin l’illumination rédemptrice, celle de la puissance faite musique, celle de la mélodie transformée en force tellurique. Beat. Electro. Kraut. Carolowave. C’est noir et sombre. Cela se déroule comme une nuit qui ne fait que commencer. Entre espoir de décollage immédiat et prémices secoués de plaisirs à venir. « 136 Hidalgo » pose les jalons d’une épopée annoncée, donnant à entendre les échos industriels d’un Kraftwerk survitaminé. Le krautrock du meilleur cru s’impose, en effet, en référence. Miss Tetanos n’a pas peur des points de comparaison. Elle les assume. L’électronique se fait brute offrant des reflets obscurs inspirés d’une dark wave qui sent la rouille rédemptrice et la sueur des épidermes qui s’échauffent. Déjà, l’usine frémit. Au fil des morceaux, le frémissement se fait insistant, imprimant un rythme de plus en plus prononcé. « Averemissé », « Possession Brew », la face A se voit portée par les sonorités habitées de Sri.Fa tandis que Stephen O’Maltine met sous tension ses percussions. Ça trace. Les pulsions sont autant organiques que métalliques. Le theremin de Miss Tetanos survole l’ensemble, comme une liberté déclinée en ondes, comme une folie sortie du cerveau dérangé d’une laborantine aux yeux de mouche, comme un logo détourné qui verrait la mise à mort d’un oiseau innocent par une silhouette tabagique féminine. Mais le meilleur est à venir. « Der Leiermann » ouvre la face B comme craque l’arc électrique d’un four en métallurgie. La tête. Le tronc. Les membres. Fusion ultime. Le corps devient usine. L’usine devient corps. Ça tangue. Ça tangue. Pendant plus de 10 minutes. Et si Miss Tetanos clôture son deuxième album avec un « Don’t drink so much than Nostradamus » qui est censé nous faire croire que nous avons rêvé sous l’emprise de l’alcool, ne vous y fiez pas. L’usine a réellement tangué. Sous vos pieds en transe, elle s’est faite chair en coulée continue, animée de soubresauts électroniques.

Dirk Weis


Le grand retour des maîtres incontestés de la sauce Samouraï, et le fameux gang de Carolos sait de quoi il parle et connait bien la recette.

Un cornet de frites, une bière trappiste sur un fond de ciel gris-chocolat-bleu-pâle et un vieux pipeline rouillé au dessus de la tête, le panorama idéal pour invoquer le songe prophétique d'une trance longitudinale, le subtil esprit du feu, celui qui glisse doucement vers l'EBM et l'indus pour se terminer en fête de village pour Barakis imbibés à la Jup'.

Encore un nom à coucher dehors pour une musique à danser debout, assis sur la tête, les jambes ecartées action-tourbillon en vitesse de croisière, approximativement 140bpm. (Electric Junk)

"SIMM SONATET - 2021 - coproduit par la dM4 (distro du Magasin4)

Axhan Sonn

Mystérieux projet Electronica, Axhan Sonn s’affirme comme un jeune artiste talentueux et plein de ressources dont les travaux se sont majoritairement orientés vers les sonorités Ambient/Electro/Industriel. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs qu’il soit né en 1990 en pleine révolution musicale.
En effet, s’essayant à la composition depuis l’âge de 10 ans, puis au Djing, ses premières performances ont vu le jour dès 2006 pour évoluer au fil des ans vers des dates de plus en plus sérieuses et variées ainsi que plusieurs apparitions sur diverses radio nationales et internationales.
Ses influences sont portées autant vers des noms tels que : Aphex Twin, Seefeel, Jeff Mills, Lord Cal, Mike Paradinas, Nobuo Uematsu, etc., qu’à d’autres genres et styles comme le Disco-Funk des 70’s, La New Wave et le son des 80’s jusqu’à l’apogée des 90’s.
Résident à Spa mais travaillant à Westerlo chez le fameux constructeur de matériel musical Roland après avoir achevé des études à Liège en électronique appliquée (orientation audio/video), il s’est très vite fait remarquer lors de ses nombreuses performances live pour ses atmosphères douces et tortueuses ses rythmiques sophistiqués et organiques, son style clair/obscure tout aérien et tendu à la fois... Axhan vous transportera dans les confins subtils de la musique synthétique de ces 20 dernières années.
Il compterait actuellement plus de 400 titres dont la moitié seraient exploitables, avec un ratio pareil on ne pourrait qu’être surpris à chaque nouvelle apparition. Malgré qu’il n’a pas encore signé officiellement sur un label, Axhan Sonn est sans conteste l’un des artistes belges à découvrir et à suivre de très près à l’avenir!

Bishop Dust

Coincé entre un cheval et une tour, Bishop Dust fait bien rire le roi… mais Bishop Dust se tape la reine dans son dos… Evoluant diagonalement dans un monde constitué de carrés blancs ou noirs, Bishop Dust essaie de retraduire de manière sonore le concept de « échec et mat ». 
Les pions regardent et rigolent… Eux, ce qui les préoccupe c’est d’être roi… 
Qui voudrait être fou d’ailleurs ?

Et qui ne l’est pas ?

Brain Rain

C’est comme de la chaleur se frayant doucement un chemin au travers de tubes gelés » - c’est de cette manière que les publics belges, français et allemands décrivent « Brain Rain ». Le projet est né à Bruxelles, à la toute fin de l’année 2010, de la décision de collaborer de deux musiciennes lituaniennes : Gota Slick et Eliza Lozovska. Leur large éventail d’expériences passées – s’étendant de la pratique d’instruments de musique classique, en passant par la participation dans des groupes punk-rock et post-rock, jusqu’à de récentes expériences individuelles avec des sons plus électroniques – positionne l’univers de « Brain Rain » dans des structures déstructurées : froid, lent, grave, avant-gardiste mais inévitablement sensible. Alors qu’au début « Brain Rain » était uniquement un projet studio, faisant des expériences à la recherche d’un son unique, le projet commence également à être visible sur les scènes de Belgique, France et Allemagne depuis 2011. A la fin de l’année, « Brain Rain » a enrichi ses performances live avec l’addition de sons de violoncelle joué par Myriam Raccah. Par ailleurs, en Février 2012, Gota Slick a été sélectionnée pour participer à la "Berlinale" en tant que compositeur et sound designer pour la "Berlinale Talent Campus 2012

NorthFace+

“Music of the mountains, climbing hills, looking at new horizons.” A duo with a strong musical background that goes beyond electronics and jazz, now facing the North. NorthFace is a Finnish-Belgian collaboration of singer Anu Junnonen and pianist Benjamin Van Esser. Together they compose music using electronic sounds, acoustic instruments and voice. They find inspiration in the Nordic music scene and electronic music artist such as Arve Henriksen, Sidsel Endresen, Alva Noto and Murcof. NorthFace+ is an audiovisual collective, where video artist Joop Pareyn and sound designer Frédéric Braye join the musical duo.
NorthFace+ performance is all about interaction between visuals and the music. The spectator will experience sound and visuals from several perspectives. The public is taken upon a travel that subtly hints towards an organic affinity, where the spectator will find his own points of interest and takes a look from different perspectives. Slowly a fragile entity that evokes universality will be revealed to the spectator.
Northface + is a total experience where the spectator finds rest from every day life's chaos, and has the time to set the compass for a while towards the north.
The performance of NorthFace+ was created with the support of the arts center STUK. During one year STUK provided all technical support allowing the group regularly work on this performance.After several open rehearsals and a premier during the opening of STUK 2011-2012, NorthFace+ is ready for all public. Despite the strong technical construction, the performance is merely a serene, almost dreamy experience for the spectator. You can compare it to an open fire that instantly catches your attention and leads you to an oasis of inner peace. An ideal escape from our busy, sometimes chaotic, everyday life.
The lyrics speak about the change of the seasons, the cosmos and the life in the North ("After the warm summer comes the fall and then arrives the ice cold winter" in North Verse). You visit other spheres (Outer Space), meet a local on some planet and after a long conversation discover that we all have the same dreams (Equal Dreams). Curious about the winds, (Wind Blow) cold temperatures and the snow, (Somatic) the alien travels along to The Earth. 
The sound engineer uses surround 3D-sound reproduction, which gives the audience an exceptional sense of space.The abstract visuals are being mapped on volumes, not on screens as usually. This way the projections give a 3D illusion and can be viewed in the right perspective from each spectator's viewpoint. The images stimulate the imaginary in public's eye in order to experience the music and space as one. This performance is a discovery of original electronic music, interactive video mapping and boundlessnes.