

EPIQ est un ovni. Ce trio instrumental afro world punk combine à la basse et aux interludes dadaïstes « Laurent Paradot » (Gâtechien, Captain Parade...), aux fûts et cymbales cogne « Mat Gaz » ( Mars Red Sky & James Leg...) et au balafon intervient un étrange et habile percussionniste répondant au sobriquet de « Bunard ». Une aventure EPIQue expérimentale.
Leurs influences vont du Jazz de « Tigran Hamasyan » au Metal de Béhémoth, en passant par les rythmes africains guinéens. Le métalleux aura son lot de double pédale saupoudré de quelques blast, sa cousine y trouvera sa dose de Dance Floor, son cousin son quota de burlesque et ses parents les prendront pour des hippies mal embouchés. Aussi improbable qu'extrême en concert.

Le boys-band bourrin montpelliérain Adolf Hibou invoquera les fantômes de ta salle de concert préférée, dans une incantation noise surpuissante pour flirter avec les démons.
Une sorte de grand-messe pour les âmes perdues, à la croisée des mondes entre les violentes circonvolutions de l'univers, toujours teinté d'une certaine force singulière, évoluant aux multiples facettes qui rougeoient et bourgeonnes face à l'obscène vacuité de l'existence, tel un coffre aux charnières rouillées, usées, comme figé dans une épaisse toile d'entropique poussière, et d'illusions perdues.
Gros son + grosse ambiance = amour.