Né à Marseille d'un père kabyle et d'une mère Corse, il découvre très tôt l'amour pour le hip hop. En 1994, il crée avec ses amis Le Rat Luciano, Don Choa et Menzo le groupe Fonky Family. <br><br> S'ensuit une rencontre avec Akhenaton, de laquelle nait le titre 'Bad Boys de Marseille présent sur l'album solo d'Akh Métèque et mat sorti en 1995. Signés par le groupe Iam sur le label Coté obscur, ils sortent leur 1er album Si Dieu veut (1998) qui connaitra un fort succès commercial (260 000 ventes double disque d'or) et d'estime (considéré classique). <br><br> Il sortent ensuite le premier volume des hors-séries en 1999( double disque d'or), puis Art de rue (2001) qui se vendra à plus de 500 000 exemplaires(Disque de platine). Après Le Rat Luciano en 2000 avec Mode de vie béton style, Sat est le deuxième membre de la FF à se lancer en solo avec Dans mon monde en 2002, qui sera réédité en 2003. <br><br> Après plusieurs années d'attente, la FF sort son troisième album Marginale musique (2006), qui sera disque d'or avec 120 000 copies vendues. Le groupe se sépare ensuite et chacun s'occupera de ses projets solo. <br><br> En février 2008, SAT sort son deuxième album solo (Second Souffle), enregistré à Marseille et à Paris, mixé par Richard « Segal » Huredia (Dr Dre, Eminem, Xzibit), et bénéficiant de productions de Medeline, Sayd Des Mureaux, Sat lui-même, DJ Shean, et Frero Prod. La chanteuse américaine Shareefa participe à l'une des chansons de l'album (Un autre monde, produit par Medeline). <br><br> Il travaille actuellement sur son troisième album, Diaspora, album qui devrait voir le jour le 15 février 2010 selon un articlel. Le premier éxtrait de cet album, "Plus que de la musique", en featuring avec Akhenaton et Soprano, est actuellement disponible. <br><br>

Présent sur la scène du hip hop belge depuis vingt ans, Manza reste inéluctablement l’artiste classé dans les « inclassables ». Il a multiplié les disciplines artistiques et surtout exploré l’ensemble de celles issues du hip hop. Manza est devenu ainsi, au fil des ans, l’une des figures emblématiques du mouvement dans le plat-pays. Emergeant d’abord par l’expression du graffiti et du tag, l’artiste va naturellement évoluer jusqu’aux studios d’enregistrements, face à un microphone et pose du texte de vécus. Il passe alors « du tag au rap », comme il aime à spécifier son parcours. Ses prestations rapologiques se qualifient d’engagées et respirent musicalement de sonorités Old School. On le retrouvera encore sans accompagnement musical, en virtuosités verbales exclusives et tranchantes, lors de scènes de slam ou de poésie. Manza est en effet un des premiers artistes belges à s’investir dans le Slam en Belgique. Il est aussi impliqué dans le collectif des poètes « Passa Porta » avec lesquels il revoit, aujourd’hui encore, la Constitution européenne en vers. Manza a donc un background artistique très varié et qui s’est déployé au fil de ces années d’expériences scéniques et de rencontres artistiques plurielles. Ces dernières le portent dans des univers musicaux et poétiques aux tonalités contrastées. Dans la texture musicale du hip hop, Manza se réfère en basses et en rythmes aux virtuosités de l’incontournable Defi J et de Rafiq alias El Trafikante. Ils sont ses complices dans la vie et en créativité acoustique. Manza se plait à mêler les originalités et collabore avec le luthiste Mohamed Marwan, le piano de Cloé du Trèfle, les cantillations andalouses de Rafik El Maai ou des sonorités de cithare sur table. Comme bilan et acquis artistique, l’artiste a produit plusieurs albums et un ouvrage retraçant son vécu et celui de ses pairs en témoignage. Il a foulé quasiment toutes les scènes belges du Rap et du Slam, mais il promet encore beaucoup de choses originales à livrer. Perspectives artistiques : Manza s’ouvre pour la sortie de son prochain album 2010 à des perspectives musicales et à des featuring inédits. Il a invité de l’humour, du slam, du rap et de l’acoustique arabe ainsi que de la musique classique. Dans le maxi qui précédera l’album, ont entendra, déjà sur quelques plages, la complexité de cette mixité artistique. La perspective de carrière de Manza n’est donc pas scellée dans une discipline et il en charrie les frontières sans tabous. Avec tout ceci, on a l’impression que la dextérité dans la polyvalence lui vient naturellement. Manza à certes une lourde carrière derrière lui, mais le meilleur reste à venir. "L'air en paix je m écris l'âme en guerre"

1995, Laurent Baeyens, un jeune bruxellois griffonne ses premiers lyrics sur un carnet, assis dans un coin de la classe. Il est assidu, talentueux et l’originalité de sa plume inspire déjà les commentaires de ses potes du quartier. En 96, il rencontre Sidi Hoomam, Dj Kemo et forment le groupe « INFLUX NERVEUX » avec BZK, un ami d’enfance. Très rapidement, le groupe passe des « freestyles » improvisés dans les parcs aux scènes et aux enregistrements studios. S’enchaînent alors, les répétitions et les arrangements des titres. Ici déjà, Baeyens monta un intérêt profond pour l’élaboration des shows et la construction des morceaux. Son style et son punch sont, petit à petit, reconnus dans le milieu très fermé du rap underground bruxellois. En 1997, il est invité sur l’ illégale tape de DJ HMD « les gens d’armes » où il effectue une prestation étonnante et s’affirme en tant que mc engagé. En 98, son crew et lui apparaissent en invité sur le disque vinyl de Bienvenu & Sonar sur un titre intitulé « les 7 mercenaires ». Ensuite, se sont multiplié les featurings sur les street tapes et compilations. Là encore, le rappeur, tantôt en solo, tantôt accompagné, fait parler de lui notamment avec son freestyle sur la k7 « 4680 Project » produite par DJ Salace & Lado Shadow ou son couplet au 15ème degré sur la démo de Sly D « BX sur crime ». 2000, Bzk et Baeyens accomplissent une prestation très remarquée sur la compilation de FRJ « l’odyssée du Hip-Hop ». 2002, le groupe s’essouffle et se dissout. Seul Sidi Hoomam et Baeyens poursuivront leur route musicale mais chacun de son coté. Dès lors, Baeyens bossa sur de nouveaux tracks en solo, commençant là une longue traversée du désert parsemé d’embûches liées à la production ou à la réalisation proprement dite. En effet, les instrumentales de qualités se faisaient rares autant que les scènes etÂ… toujours pas de contrat à l’horizon. Seule des apparitions sur les k7 « On fout l’bordel » de ses potes Hoomz et Sly, puis en 2004 sur celle de Hoomam « Underground life style » et « Tapage » de Leawsane. 2006, là où certains auraient baissés les bras, Baeyens redouble d’efforts et de créativité en balançant le super efficace « BAEYENS SYSTEM » sur la compil de SLY D « stars de l’ombre » disponible sur le net. De retour dans le « rap game », le mc squatte le street cd de DJ beguine avec le titre « Wild Ragga Style » au tendance hooligan et co-signe « mon Hip-Hop » avec M-Pro, mc renommé et ami de toujours. Après, il enchaine et « t’emmène en virée » avec un track inédit pour le dvd AT1 dédié à la culture graffiti. Une fois de plus, le style est original et les arrangements précis. Plus motivé que jamais, il décide de bosser sur un nouveau répertoire avec DJ Beguine, Enas, Dj Keso, Morch et lui-même aux manettes de la production. Fort de ses expériences passées et armé d’un style qui lui est propre, Baeyens sort dès à présent son 1er ALBUM solo... "PRIMO". Une bombe pour les amateurs de HIP-HOP TRASH INDEPENDANT !!!

Née au Maroc, Saï aka Saïda l’Authenticité grandit dans la commune de Saint-Gilles à Bruxelles. Elle écrit ses premiers textes en 1993. Trois ans plus tard, à l’âge de 16 ans, elle fait ses premières scènes avec son groupe de rap MST Crew, composé uniquement de filles. Dès 1998, elle poursuit sa carrière en solo et participe à de nombreuses mixtapes ainsi qu’à la B.O. du film belge Au-delà De Gibralatar. De 2002 à 2005, elle rejoint le collectif Ecrits20 qui apparaît sur plusieurs compilations et mixtapes et fait la première partie de 113 à l’Ancienne Belgique de Bruxelles. Le collectif sort également un street album En Attendant l’Album. <br><br> De retour à une carrière solo <br><br> Dès 2005, elle reprend sa carrière solo et se retrouve sur la B.O. du film Le Zoo, L’Usine et La Prison. Deux ans plus tard, elle participe aux compilations Art-Chives et Dans Ta Rue 2. En 2008, elle sort en téléchargement libre sa première mixtape SA Tape. L’année suivante, elle sort son premier clip vidéo Mon Rôle réalisé par Northsiderz. <br><br>