Le duo dynamique de Marylise Frecheville et d'Eric Boros a trimbalé son turbo folk et son modus vivendi aux quatre coins de la planète depuis le début du siècle, originellement en tant que section rythmique de la performance striptease jazz-punk NNY, puis en 2002 avec Vialka. Ils ont résidé en Suisse, en Slovénie, au Canada, et dernièrement se posent entre les tournées dans un petit village perdu dans les volcans d’Auvergne. <br><br> Inspirée des musiques souterraines traditionnelles et modernes du monde entier, la musique de Vialka se crée dans l’interaction frénétique entre les percussions et le chant syncopés de Marylise et le jeu de guitare orchestral d'Eric - le tout est délivré avec une énergie extatique, de l'humour, et une rage de vivre. Leur langage musical sophistiqué relèverait-il d'une connection subliminale intrinsèque? <br><br> Après la sortie de leur deux premiers albums "Tonight I Show You Fuck" (2002) et "Republic Of The Bored & Boring" (2003) sur Manufracture, un label mystérieux, ils ont fondé la coopérative non lucrative "VIA" pour leur promotion (officiellement l'association 1901 Vialka) et commencèrent par là même à s'auto produire: "Everywhere And Nowhere" (2004), un vidéogramme qui documente leur travaux des cinq premières années; "Curiosities Of Popular Customs" (2005), leur premier disque superproduit; un split avec les Israeliens "klezmercore" Kruzenshtern I Parohod (2006 - co-production avec Auris Media en Israel); et leur dernier album "Plus Vite Que La Musique" (2007) - le second enregistrement avec Bob Drake. <br><br> Vialka est non seulement un projet musical, mais aussi une expérimentation sociologique, qui tente de mettre en relation des artistes peu connus mais néanmoins extraordinaires de partout et nulle part - avec un intérêt particulier pour les dictatures polluées, les mornes colonies, et les démocraties monarchiques. Ils ont tourné intensément dans plus de quarante cinq pays (100+ concerts par an) à travers l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Nord et l'Asie. Ils ont collaborés avec le saxophoniste Italien Jacopo Andreini (L’Enfance Rouge), le collectif artistique Macédonien OPA (Oppressive Possessive Agression), le designer écologiste Cédric Carles, l’ingénieur Américain Bob Drake, le vidéaste Suisse Sébastien Riond, le chanteur Chinois Xiao He, le chanteur Japonais Damo Suzuki et le batteur Néo-Zélandais Kieran Monaghan. <br><br> Éric Boros (Erik Boroš) a commencé sa carrière très jeune comme trompettiste dans la fanfare scolaire. Il a donné depuis de nombreuses performances à travers moult états nations de la planète et a participé à une grande variété d'enregistrements phonographiques – malgré la destruction de sa dite trompette sous l'emprise de la colère il y a longtemps déjà. Compositeur et improvisateur autodidacte, il joue des guitares barytones et standardes, acoustiques et électriques, de la guimbarde, et s’est rendu célèbre pour son chant dissonant et ses miaulements. Bien qu'il vive sans électricité ou machine moderne (autre que sa radio solaire à ondes courtes), il est un électricien déformé, et utilise cette "déformation" pour élaborer des gadgets électroniques qui génèrent des fréquences d'accompagnement pour ses arrangements symphoniques. Boros vit en réclusion sur une île (ou est-ce une montagne?), mais il navigue régulièrement en kayak, vélo, train, et d’autres formes de transport public pour répéter et tourner avec Vialka. Il est fier d’être papa, "breath-air-ian", lecteur, pacifiste engagé, et buveur de thé. <br><br> Marylise Frecheville fut plantée sur scène à l'âge de trois ans et en devînt dépendante. C'est une histoire de régulation des intestins voyez-vous. Après avoir suivi une formation classique, voire académique, en danse, théâtre et piano, elle joignît son premier groupe d'adolescents "rebels sans cause" en 1993, pour répéter dans un garage où elle jouait du synthétiseur, chantait faux, et finalement s'attaquait aux peaux de la batterie. Après avoir fouiné dans les tréfonds de l’Art Nouveau, esquissé quelques images psychédéliques, poursuivi les lapins, et bu jusqu’à la chute, elle revînt sur les planches, repoussant toujours plus loin la folie et la constipation. Frecheville souffre d’une mémoire ultra sélective, mais cela ne l’empêche pas d’être très prolifique ; pour Vialka elle compose quotidiennement des sérénades envoûtantes et des chorégraphies criardes, écrit des paroles, répète, improvise, le tout sur des rythmiques complexes. Aussi, elle est contente d’être maman, de cuisiner avec de la crème, et de marcher avec ses pieds. <br><br>

Créé en Aout 2006 dans un bunker. Caporal Graffen et Sergent Volder ont pris les armes, canons et bayonnettes pour vous delivrer de votre constipation journalière. Nue, crue, sado-sadique, perverse, jouissive-cinglé, larsen-écorché.