ZENI GEVA is a Japanese prog-hardcore band, led by singer and guitarist KK Null, one pioneering group of innovators and legends.   ZENI GEVA was founded in Tokyo in 1987 and quickly found a dedicated fan base in Europe and the US. Their popularity in the west enabled ZENI GEVA to be one of the first Japanese bands to tour in Europe and the US with bands like Bastro, Crash Worship, Dazzling Killmen, Don Caballero, Eyehategod, Melvins, Neurosis, Pain Teens, Shellac and more.   Steve Albini rates ZENI GEVA as one of his favorite bands. He highlights the band's wide range of influences for keeping the ZENI GEVA sound diverse and challenging. Steve also admires the way ZENI GEVA embrace the Japanese culture in their sound rather than trying to Westernize it.   Subsequent tours have comprehensively covered Europe, the US, Canada, New Zealand and Australia, proving a fast emerging worldwide audience.   ZENI GEVA has released 12 albums (5 out of them produced by Steve Albini) on Jello Biafra's Alternative Tentacles, Null's self label NUX Organization, Skin Graft, Neurosis' Neurot Recordings and more. Also ZENI GEVA recorded twice for John Peel Session on BBC.   In 2009 the 2nd original drummer Tatsuya Yoshida (Ruins) who had been playing in the band in 1989-90 and recorded the 1st CD "Maximum Money Monster", came back and brought the band with more complexity and hyper energy.

GOUDRON is a french noise core duo, with guys from Elysium, with guitar metal riffs, technical drum parts, think to Keelhaul or Botch for the music.

www.myspace.com/goudron666

"Goudron : ce groupe a, à priori, tout pour me plaire, vu le culte que je vous à cette substance. J’aime en recouvrir mes poumons quotidiennement et je ne m’imagine pas vivre dans un lieu où je ne pourrai pas au moins passer une demi-heure à la sentir sous mes pompes. M’en tartiner un peu les oreilles semble être alors la continuité la plus logique.

Mais la première chose à laquelle je pense en écoutant ce disque, ce n’est pas une belle clope bien roulée en train de se consumer en passant par mes lèvres, c’est à Keelhaul. Ecrasement de façade similaire, riffs torturés du même acabit et même capacité à faire rebondir ensemble des riffs qui semblent incompatibles. Et en concert, c’est exactement le même sentiment qui m’a sauté à la gueule. Mais là où Keelhaul sature réellement l’espace, goudron n’hésite pas à caler quelques riffs plus directs entre deux parties en 6,5/4, cela ajouté à la formule duo, permet de respirer un peu plus d’air enfumé... à la manière d’un Craw ?

Si Bil* avait eu ce disque, j’ai peu de doute sur le fait qu’il ait commencé sa chronique par YEAH, FUCK YEAH, YEAH, FUCK, continué en jurant comme un damné en utilisant des phrases du genre “fucking tight“ durant 4 paragraphes de 30 lignes pour finir par vous inciter à tout de suite faire fondre votre compte bancaire pour vous procurer ce disque, tellement je l’imagine se régaler à se torturer la nuque sur les riffs labyrinthiques pondus par le duo. En ce qui me concerne le métal mathématique version Bac +8, c’est pas trop mon créneau (j’ai eu un Bac L et j’ai fini en fac de lettres, si ça t’intéresse) mais force est de constater que des disques et des groupes de cet acabit dans le genre sont loin d’être légion (et je ne limiterai pas ça à une foutue zone géographique). Les défauts ? La prod’ aurait peut-être mérité un son encore plus ample en version mammouth, mais en pondant ça en deux jours, les studios Amanita ont tout de même fait un super boulot.

Le vrai défaut, ce sera cette pochette dont il faudra absolument faire abstraction, sa laideur étant inversement proportionnelle à la qualité de ce disque.

Bohumil S. Thompson."

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